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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 22:13

 Après une concertation en trompe-l'oeil, un passage en force ministériel!

Le Conseil Supérieur de l’Education qui regroupe principalement des représentants des organisations syndicales enseignantes et des parents d’élèves a rejeté le décret sur les rythmes scolaires. Le Ministre passe donc en force et au lieu de prendre le temps de la concertation que demandent les personnels et nombre de collectivités, il essaye de forcer la main aux communes en leur faisant miroiter une aide financière pour celles qui choisiront d’appliquer en urgence la réforme en 2013. Les professeurs des écoles parisiens se sont mobilisés contre cette pseudo réforme au mois de janvier. Le mouvement se généralise aujourd’hui.

SPnonauxcoupes.JPGCulture commune contre école à la carte

Cette réforme des rythmes scolaires détourne d’un travail sur les contenus, les pratiques et les conditions d’apprentissage, là où se fabrique l’échec scolaire. L’urgence politique est à la construction d’une école de la réussite pour tous : elle doit viser non pas à moins d’école mais à plus et mieux d’école, à l’accès de tous à une culture commune de haut niveau, sous peine d’aggraver encore les inégalités.

Ni socle commun, ni externalisation! Pour une école vraiment commune, les missions du scolaire et du périscolaire doivent être clairement définies, dans le respect du rôle de chacun.

Ni marchandisation, ni individualisation

En rejetant dans le temps périscolaire des activités et des apprentissages, l’école publique sera dépendante de la volonté et des moyens des collectivités locales. C’est la porte ouverte à une marchandisation de l’éducation et à une remise en cause du caractère national de l’école. 

Egalité républicaine: non à l'acte III de la décentralisation!

La réforme Peillon est à la charge des communes, alors même que les moyens alloués aux écoles par les communes varient encore de un à dix!

L’acte III de la décentralisation, en préparation, remet en cause le principe de l’égalité républicaine. Sur fond de politique d’austérité, le gouvernement veut imposer une territorialisation de l’école qui aggrave les disparités au lieu de les corriger.

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