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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 13:00

Un quatre pages dans les boîtes à lettres à quelques jours de la mise en place de la nouvelle organisation de la collecte des déchets. Les habitants de 31 communes de Perpignan Méditerranée Communauté d'Agglomération n'auront pas eu plus pour découvrir des changements aux lourdes conséquences dans leur quotidien. Et quel dépliant! Totalement incompréhensible, le message important, à savoir le nombre de passages des bennes, se réduisant à un dédale de lignes aux couleurs improbables, inaccessible à tout daltonien et exigeant des autres une attention peu commune. Bien sûr, en première page, un édito, dans le plus pur style des rodomontades habituelles des Alduy, Pujol et consorts, vantant les mérites de la nouveauté et décrivant l'avenir mirifique promis. La réalité crue est beaucoup plus prosaïque: dans de très nombreux secteurs, moins de collectes, moinsPoubelles.jpg de service public, donc, mais pas de réduction annoncée de la taxe d'enlèvement des ordures. Pire, un flou artistique à propos des évolutions à plus long terme, y aura-t-il toujours un ramassage, ou de nombreux administrés ne seront -t-ils pas contraints de porter leurs déchets dans des containers collectifs?

Un épisode qui confirme amplement nos craintes vis à vis des communautés d'agglomération: éloignement des citoyens, absence de concertation, et même de la plus élémentaire information, démocratie en berne.

La cerise sur le gâteau, ce sont les récentes déclarations du maire de Perpignan. Jean Marc Pujol se dit très mécontent de la réorganisation de la collecte des déchets (et dans la foulée, de celle des lignes de bus), et pan sur les doigts de Jean Paul Alduy! Curieux tout de même, la ville de Perpignan est largement représentée au conseil de communauté, elle avait bien les moyens de se faire entendre, et le même Jean Marc Pujol cosigne le fameux quatre pages. Accès de schizophrénie? Ou nouvelle guéguerre dont on se demande à quoi elle rime, sinon à ajouter à la confusion? Ce dont on est sûr, c'est que ce sont les habitants qui risquent d'en faire les frais.

Nicole GASPON

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